Scandale. Le polisario a versé un pot-de-vin de 500.000 dollars au chef de l’opposition dominicaine

Un nouveau scandale impliquant le polisario et ses commanditaires algériens vient de défrayer la chronique dans un pays d’Amérique Latine et des Caraïbes. Le quotidien caribéen WIC News a rapporté lundi que le groupe séparatiste aurait remis une somme de 500.000 dollars au chef de l’opposition du Commonwealth de la Dominique, Lennox Linton, pour le financement de sa campagne pour les élections générales de 2019.

« L’affaire remonte à octobre 2017 lorsque Linton et son adjoint Crispin Grigwar ont rencontré le chef du polisario Brahim Ghali », indique le quotidien qui cite un article de la publication Ajit USA illustré d’une photo de la réunion.

« Membre du Parlement et chef de l’opposition, Lennox Linton a rendu visite à Brahim Ghali en octobre 2017, où Linton a soutenu les visées séparatistes de Brahim Ghali, qui fait face à de graves accusations criminelles devant la Cour nationale d’Espagne », rapporte WIC News.

« Lennox Linton a reçu les 500 000 $ du Front Polisario en guise de financement pour sa campagne électorale et Ghali lui a offert des engrais pour les agriculteurs de la Dominique, mais Linton n’a pas fait le suivi depuis qu’il a perçu les fonds sollicités », poursuit la même source.

Pour étayer la gravité de cette affaire, le quotidien caribéen indique que le scandale a été rapporté également par un autre média européen, CCE News, qui a abordé en détails cette nouvelle affaire de corruption impliquant le mouvement séparatiste. WICnews revient aussi sur la sinistre réputation de Brahim Ghali souvent qualifié de « tortionnaire » du mouvement séparatiste au vu de ses activités sanguinaires passées et qui en font « l’homme le plus recherché d’Espagne ».

De même, poursuit la publication, des sites d’information affirment que les Nations Unies et l’Union européenne surveillent le détournement de fonds par Ghali et ses acolytes. 

« Au camp de Tindouf, sous contrôle du Front Polisario avec quelque 90 000 personnes, les voix s’élèvent pour dénoncer le détournement de l’aide, les conditions inhumaines et la répression de l’opposition », souligne la même source. 

Et WIC News de conclure qu’aussi bien l’aide envoyée par l’ONU que celle acheminée par l’Union européenne, le polisario persiste à « vendre les produits au lieu de les distribuer aux populations souffrant dans les camps ».