Le Parquet de Francfort annoncé qu’une dizaine de perquisitions coordonnées ont été menées les autorités allemandes, italiennes et suisses, chez les constructeurs automobiles Fiat et Iveco, dans le cadre de l’enquête sur le « Dieselgate ».
« Des enquêteurs d’Allemagne, d’Italie et de Suisse ont perquisitionné dix sites industriels (…) pour obtenir des preuves d’un dispositif de manipulation » de moteurs diesel par ces deux entreprises, a précisé, mercredi, le parquet.
L’enquête concerne deux moteurs installés dans des « véhicules de marques Alfa Romeo, Fiat et Jeep », appartenant à l’italo-américain Fiat Chrysler, et d’Iveco, propriété de l’italien CNH Industrial, selon les autorités allemandes.
Les perquisitions ont concerné les régions allemandes du Bade-Wurtemberg et de la Hesse (ouest), du Piémont (nord de l’Italie), et du canton de Thurgovie, au nord de la Suisse.
Elles s’inscrivent dans la vaste enquête sur les manipulations des moteurs diesel dévoilées il y a cinq ans, qui a ébranlé l’industrie automobile allemande, ainsi que des groupes internationaux du secteur.