
Par: Mohamed KHOUKHCHANI

Le match Maroc–Zambie s’est distingué par un rythme très élevé, révélateur d’une sélection marocaine désormais à l’aise dans la gestion de l’intensité sur 90 minutes. D’entrée, les Lions de l’Atlas ont imposé une pression constante, alternant possession maîtrisée et transitions rapides, ce qui a progressivement étouffé l’adversaire.
Sur le plan tactique, Walid Regragui a opté pour un dispositif équilibré, privilégiant la solidité défensive tout en libérant les couloirs. Cette approche a permis au Maroc de contrôler le tempo du match, de réduire les espaces entre les lignes et d’empêcher la Zambie de développer son jeu de projection.
Le geste spectaculaire d’Ayoub El Kaabi, auteur d’un coup de ciseau appelé à marquer cette CAN, dépasse la simple prouesse technique. Il symbolise la confiance offensive d’une équipe qui ne se contente plus de gérer, mais qui ose, crée et conclut avec autorité. Ce but intervient dans un temps fort marocain, fruit d’une domination collective plutôt que d’un exploit isolé.
𝐋𝐄 𝐃𝐎𝐔𝐁𝐋𝐄́ 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐀𝐘𝐎𝐔𝐁 𝐄𝐋 𝐊𝐀𝐀𝐁𝐈 𝐒𝐔𝐑 𝐂𝐈𝐒𝐄𝐀𝐔. 😮💨
𝐌𝐀𝐑𝐎𝐂 🇲🇦 3-0 ZAMBIE 🇿🇲
𝐈𝐋 𝐄𝐒𝐓 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐋𝐄̀𝐓𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐅𝐎𝐔. 🤯pic.twitter.com/dbKKEy4V7i
— Actu Maroc 🇲🇦 (@ActuMarocOff) December 29, 2025
La titularisation d’Achraf Hakimi constitue un autre enseignement majeur de cette rencontre. En retardant son retour jusqu’au troisième match, Regragui a fait le choix d’une gestion rationnelle des ressources humaines, privilégiant la durée de la compétition plutôt que l’urgence du résultat. Hakimi, sans être à 100 % de ses capacités, a apporté équilibre, expérience et leadership, confirmant son importance structurelle dans le jeu marocain.
Avec cette victoire nette (3–0), le Maroc termine premier de son groupe avec 7 points, envoyant un signal fort à ses futurs adversaires. Au-delà du score, c’est la maturité collective, la discipline tactique et la profondeur de l’effectif qui ressortent comme les véritables atouts des Lions de l’Atlas dans cette Coupe d’Afrique des Nations.





