A peine eut-on le temps de “se remettre” de la victoire historique de la sélection nationale U20 à Santiago qu’une autre, remportée cette fois dans l’arène du Conseil de sécurité à New York, frappa à notre porte. La consécration du Plan d’autonomie comme seule et unique base de solution au conflit régional autour de nos chères provinces sahariennes. Le peuple, qui est sorti le 19 octobre fêter le sacre planétaire de ses jeunes joueurs, est sorti hier vendredi 31 octobre célébrer le vote de la résolution 2797 consacrant l’initiative d’autonomie en tant que base exclusive pour un règlement politique durable du conflit cinquantenaire autour de notre Sahara. Il y a quelque chose comme l’alignement des planètes!
S. M le Roi, commandeur des croyants, a utilisé, à juste titre, une phrase de Sourate “Al-Fath” – “Nous t’avons accordé une victoire éclatante”-, dans son adresse au peuple, lors de ce glorieux vendredi 31 octobre. Une victoire du bien sur le mal, de l’humilité sur l’arrogance, de la sagesse sur l’extravagance, de la mesure sur l’hubris…
Ironie du sort, le vote de la résolution 2797 est tombé à la veille du 1er Novembre 2025, qui coïncide avec le 71è anniversaire du début de la guerre d’indépendance de l’Algérie, pour laquelle le peuple marocain a également versé du sang, des larmes et de la sueur, tout en offrant aux combattants algériens le gîte et le couvert.
L’Algérie nous l’a bien rendu ! Un demi-siècle de complot, de trahison, de mensonges, de manigances et de vengeance envers un pays dont le seul « délit » est de revendiquer une souveraineté et un leadership régional construit par le génie d’un Roi, la sueur et l’abnégation de Son peuple fidèle.
Loin de nous l’idée de narguer qui que ce soit, nous voulons rester dignes même dans la victoire. Loin de nous l’idée de toute vengeance, c’est l’histoire qui se venge. Mais il faut que l’Algérie revienne dans le droit chemin, pour ne pas dire à de meilleurs sentiments (on ne demande à personne de nous aimer).
Hier, aujourd’hui et demain sont du côté du Maroc, ils ne sont guère du côté d’Alger qui doit prendre acte de son échec historique et laisser les séquestrés choisir d’eux-mêmes, en toute liberté et franchise, entre le retour à la mère-patrie ou rester à Tindouf.
Il y va de la « face » de l’Algérie, artisan malheureux du plus long hold-up qu’ait jamais connu l’histoire.
