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OBJETS (MINISTERIELS) NON IDENTIFIES

Moquant ces “parachutés” de la scène, Taïeb Saddiki, Dieu ait son âme, a dégainé un jour: “OBJETS THEATRAUX NON IDENTIFIES” (OTNI, à la place d’OVNI). Il en va ainsi d’une partie du casting Akhannouch qui, au lieu d’aligner des ministres rodés par la « politique du terrain » et l’action d’intérêt collectif, a opté pour des “figures” sans attaches populaires. Des “Objets Ministériels Non Identifiés” (OMNI).

Amine Tahraoui, banquier d’affaires avant de rejoindre la galaxie et le gouvernement Akhannouch, en fait partie. Et si, aujourd’hui, ce visage inconnu du « bataillon » politique, ou ce qu’il en reste, a fortiori  Monsieur et Madame Tout-le- Monde, est devenu “populaire”, il le “doit” non à un quelconque mérite à la tête du ministère de la Santé mais au « management toxique » de l’hôpital Hassan II d’Agadir, devenu le triste symbole de la « faillite » de la santé publique.

Certes, il est injuste de faire porter le chapeau au seul Tahraoui, atterri il y a tout juste un an à la tête du ministère. La problématique de la Santé, on le sait, est beaucoup plus complexe et, à moins d’une réelle volonté doublée de la nécessaire audace politique, il serait naïf de penser qu’elle sera réglée de sitôt. Une véritable usine à gaz… 

Il n’empêche que le choix du profil est discutable pour un secteur déjà déchiré par les conflits d’intérêts, miné par les lobbies pharmaceutiques, gangréné par la corruption… ? 

On ne gère pas un secteur vital comme on gère des « billets de banque ».

Il y va de la DIGNITE du citoyen. L’Alpha et l’Oméga de toute politique qui se respecte.  

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