ACTUALITÉPOINT DE MIREPOLITOSCOPE

Trop de soucis font rire

Israël frappe le QG des chefs du Hamas à Doha qui, pourtant, joue les médiateurs pour libérer les “otages” israéliens. Les avions israéliens partis à la chasse dans le ciel de Doha ont dû être ravitaillés en vol par des avions-citernes ayant eux-mêmes décollé de la base aérienne américaine d’Al-Udeid, située à 80 km de Doha. Preuve s’il en faut que Trump savait, il a avoué – himself – avoir été informé par “Bibi” mais, en bon secret-Keeper, n’a pas eu la gentillesse d’informer Cheïkh Tamim qui lui a offert, en mai dernier, un avion à 400 000 millions de dollars. On ne doit pas cracher dans la soupe de celui qui, en plus du luxueux « palais volant » offert gracieusement, offre le gîte et le couvert à ses soldats, n’est-ce pas, Mr Trump?

Mais ne nous y « trumpons » pas: « The Donald », fidèle à sa vocation de businessman, lorgne davantage de gazo-dollars qataris. Il n’est donc pas exclu qu’il veuille faire son « miel » sur l’attaque anti-Doha pour écouler davantage de pétards dans le richissime émirat du Golfe. Les menaces de représailles anti-israéliennes proférées par Doha sont à prendre pour argent comptant. 

Qu’en pense “Al Jazeera”?

Pour une fois, l’ubuesque chaîne qatarie n’a rien vu venir. Habituée à faire feu de tout bois, y compris le nôtre, – rappelez-vous son faux scoop de “la cargaison d’armes pour Israël depuis le port Tanger-Med”, a dû faire profil bas sur les frappes israéliennes sur Doha. Pour sauver la face, quelle face!, elle s’est incroyablement rabattue sur Channel 14 (Israël) pour éclairer notre lanterne sur le déluge de feu israélien qui s’est abattu sur Doha! 

Loin de nous l’idée de narguer qui que ce soit, ce n’est pas dans nos valeurs, ni dans nos habitudes. Faut-il pour autant occulter l’hypocrisie d’une chaîne qui n’en a jamais raté une pour offusquer notre fibre patriotique?

Passons l’éponge !

Hier encore, la France s’est levée sur un vent de “fronde”. Le gouvernement Bayrou est tombé en moins d’1 an, après celui de Michel Barnier. Sauf que ce dernier a chuté sur une motion de censure le 4 décembre dernier, tandis que celui de Bayrou, sur un vote de confiance! En cause, une annonce de Bayrou qui a largement crispé les Français: suppression de deux jours fériés (lundi de Pâques, qui succède à la célébration de la résurrection de Jésus, et le 8 mai pour les salariés du secteur public comme du privé). 

Conséquence: Bayrou a réussi le pari inédit de se fâcher aussi bien avec Jésus qu’avec des Français déjà au bout du rouleau. 

 

 

 

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