
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a tenu une conférence de presse, mardi 20 mai, pour expliquer les tenants et aboutissants de l’organisation, aujourd’hui à Rabat, de la 5è réunion de l’Alliance globale pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats, en partenariat avec les Pays-Bas.
Pourquoi le Maroc?
“La tenue de cette réunion à Rabat s’inscrit dans le cadre de l’engagement continu du Royaume du Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, en faveur de la question palestinienne et de la paix dans la région du Moyen Orient », a d’emblée précisé M. Burita.
« Le Royaume demeure convaincu qu’une fin durable au conflit israélo-palestinien ne pourrait passer que par une solution à deux Etats », a-t-il souligné.
Le choix du Maroc reflète également la confiance dont il jouit auprès de toutes les parties prenantes au conflit, et de sa crédibilité auprès des instances internationales. Près de cinquante Etats sont représentés à cette réunion.
Le postulat fondateur de l’approche du Royaume est l’action. Au-delà de la dénonciation et de la condamnation, etc, il y a la méthodologie du travail sur ce dossier.
La solution à deux Etats, tout le monde y gagne
La solution à deux Etats “est la seule option où il n’y a pas de perdants, car tout le monde y gagne. La solution à deux Etats est le seul référentiel convenu entre les Nations unies », a insisté M. Bourita.
Le timing
Il y a d’abord, la poursuite des agressions israéliennes, en violation du droit international et de toutes les conventions, toutes les législations et les valeurs. Malgré tout, il ne faut pas perdre de vue l’horizon de la paix.
Deuxièmement, de nouvelles échéances s’annoncent, en l’occurrence la réunion pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats prévue pour juin prochain au siège de l’ONU New York, sous la présidence du Royaume d’Arabi Saoudite et de la France. La réunion se veut ainsi un réunion préparatoire à cette échéance.
Puis, il y a le souci de préserver tous les référentiels internationaux, partant des résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU, les réunions de Madrid, les Accords d’Oslo, etc. Tout ce cumul devrait être sauvegardé, en dépit des tentatives de saper ces référentiels.