«L’État de barbarie est tombé», «bonne nouvelle»… Les réactions politiques à la chute du « boucher de Damas », Bachar al-Assad

Le pouvoir de Bachar al-Assad s’est effondré dimanche en Syrie face à l’offensive fulgurante de groupes rebelles  menés par des islamistes radicaux, qui a mis fin à cinq décennies de règne sans partage de la famille Assad. Dans le centre de Damas, la capitale dont les rebelles ont annoncé la « libération », plusieurs dizaines de personnes ont renversé et piétiné une statue du père de Bachar al-Assad, Hafez, qui a dirigé la Syrie depuis 1971 jusqu’à sa mort en 2000, selon des images de l’AFP.

La chute de « l’Etat de barbarie »

Et les réactions politiques à cette annonce ne se sont pas fait attendre, alors que le sort de Bachar al-Assad est encore incertain. Emmanuel Macron a pour sa part salué sur X la chute de « l’État de barbarie ».

 

 

« L’État de barbarie est tombé. Enfin. Je rends hommage au peuple syrien, à son courage, à sa patience. Dans ce moment d’incertitude, je forme pour lui des vœux de paix, de liberté et d’unité. La France restera engagée pour la sécurité de tous au Moyen-Orient », a écrit le président de la République.

« Bonne nouvelle » 

Outre-Rhin, le chancelier allemand Olaf Scholz a pour sa part qualifié de « bonne nouvelle » la chute du régime de Bachar al-Assad, tout en appelant à la protection de tous les groupes religieux et minorités du pays et à une solution « politique ».

 

 

« Bachar al-Assad a opprimé son propre peuple de manière brutale, il a d’innombrables vies sur la conscience et a poussé de nombreuses personnes à fuir la Syrie, dont beaucoup sont arrivées en Allemagne », a réagi le chef du gouvernement allemand dans un communiqué.

Une chute « positive » et « attendue depuis longtemps », selon l’UE 

La cheffe de la diplomatie de l’UE, Kaja Kallas, a jugé sur X que la « fin de la dictature de Bachar al-Assad était positive et attendue depuis longtemps ».

 

 

Al Assad a « démissionné », d’après el Kremlin

Allié historique de bachar al-Assad, le Kremlin a affirmé  que ce dernier avait « démissionné de son poste » et quitté la Syrie. « Suite aux négociations entre Bachar al-Assad avec un certain nombre de participants au conflit armé sur le territoire de la Syrie, il a décidé de démissionner de son poste présidentiel et a quitté le pays en donnant l’instruction de procéder au transfert du pouvoir de manière pacifique », a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

AFP