[VIDEO] Affaire Boualem Sansal: l’eurodéputée française Marion Maréchal tire à boulets rouges sur le «régime algérien voyou»

L’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal le 16 novembre courant à l’aéroport d’Alger continue de faire des étincelles en Europe, et pas seulement dans le monde littéraire et culturel. Cette affaire a aussi donné lieu à un débat au Parlement européen hier mercredi 27 novembre.

Lors de ce débat, les eurodéputés ont mis de côtes leurs divergences politiques pour dénoncer, d’une seule voix, l’arrestation de l’auteur du «Serment des Barbares» (Grand prix du roman de l’Académie française, 2015).  On retiendra cette véritable volée de bois assénée par Marion Maréchal, cheffe du parti Identités-Libertés, allié conservateur du Rassemblement national, au « régime algérien voyou ». Verbatim.

 

 

«L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal est prisonnier parce qu’il a eu le courage de dénoncer à la fois le régime d’Alger et l’islamisme en France et en Europe. Guidé par sa haine de la France, le régime d’Alger se comporte comme un Etat voyou, prêt à tout pour exercer une pression diplomatique, c’est en somme une prise d’otage qui ne dit pas son nom.

 

 

Nous devons donc avoir un message clair : «Libérez immédiatement Boualem Sansal».

Pendant qu’en Algérie, un écrivain est écrivain est emprisonné, les hiérarques du régime continuent d’envoyer leurs enfants faire les études en France et de venir se soigner dans nos hôpitaux. Jusqu’à quand cet affront ?

Revenons donc à de vieux usages diplomatiques en proposant à l’Algérie un échange de prisonniers. Il y a 3500 vrais délinquants et criminels algériens dans les prisons françaises, nous sommes prêts à l’échanger contre l’innocent Boualem Sansal. Celui-ci écrivait récemment : « Le nom même de notre pays, l’Algérie, est devenu synonyme de terreur. Qu’il ne soit pas tenté d’écrire, depuis sa prison, que le nom de notre continent, Europe, est devenu synonyme de lâcheté.

Il est donc temps que l’Union européenne et ses partenaires utilisent tous les moyens diplomatiques et économiques pour obtenir la libération de Boualem Sansal ».