Une photo de l’entretien qu’a eu M. Nasser Bourita, hier vendredi 8 novembre, au siège du Ministère des Affaires étrangères, avec son homologue Saint-Lucéen, M. Alva Romanus Baptiste, nous a particulièrement interpellé. En faisant un gros plan sur la photo, deux cadres précieusement posés sur le rayonnage de la Bibliothèque du Ministère attirent le regard. On y voit la Carte officielle du Royaume adoptée récemment par le Quai d’Orsay, côtoyer celle, entérinée il y a quatre ans par les Etats-Unis d’Amérique, lesquels ont reconnu, le 10 décembre 2020, la souveraineté pleine et entière du Royaume sur ses Provinces sahariennes.
Il y a des signes qui ne trompent pas
En diplomatie, rien n’est gratuit, chaque mot, chaque geste, chaque signe, fait sens, indique une orientation… Ce n’est donc pas un hasard si, dans le decorum du Ministère, est arborée fièrement la carte officielle du Royaume adoptée respectivement par les USA et la France, deux pays membres permanents du Conseil de sécurité, membres fondateurs de l’OTAN et du G7 qui regroupe les plus grandes puissances avancées du monde.
Le timing n’est pas anodin, non plus. L’élection de M. Donald Trump, accompagnée d’une majorité républicaine au Congrès et au Sénat. Un raz-de-marée «rouge» qui permettra au nouveau locataire de l’Ovale Office, du moins pour les deux prochaines années, d’être le maître absolu des horloges.
Récapitulons : USA sous le leadership de Donald Trump, et alignement clair et résolu de la France sur la position marocaine. Deux opportunités exceptionnelles s’offrent désormais au Royaume, dont l’armoirie est déjà riche du soutien de 112 pays pour son initiative d’autonomie, y compris plus d’une vingtaine de pays des Amériques, près de trois quarts des Etats africains et des pays membres de l’Union européenne, sans oublier la Ligue des Etats arabes qui, abstraction faite de l’Algérie, VRP impénitent et néanmoins perdant du séparatisme, soutiennent la marocanité du Sahara.
Le tableau de chasse diplomatique national est sur le point d’afficher complet. Le momentum, impulsé par SM le Roi Mohammed VI, est historique. Il est utilisé avec à-propos par une diplomatie nationale pragmatique, décomplexée et orientée résultats.
Le sprint final est lancé pour plier la question définitivement.
Hourra !