Le Kenya a été élu jeudi au siège de membre non-permanant encore vacant au Conseil de sécurité de l’ONU, à l’issue d’un second tour de scrutin face à Djibouti, organisé au niveau de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
Nairobi a recueilli 129 votes lors de ce second tour, soit un plus que la majorité des deux tiers (128 voix) requise pour remporter ce siège réservé au groupe des Etats africains. Djibouti n’a obtenu que 62 voix sur les 192 votes valides exprimés par les Etats membres de l’organisation mondiale basée à New York.
La veille, ni le Kenya ni Djibouti n’avaient obtenu les 128 voix nécessaires pour être élu au Conseil de sécurité, forçant un second tour de scrutin.
Mercredi, l’Inde, la Norvège, l’Irlande et le Mexique avaient aussi été élus en tant que membres non-permanents du Conseil de sécurité pour un mandat de deux ans, à compter du 1 janvier 2021.
Le Conseil de sécurité est l’organe exécutif de l’ONU en charge des questions de paix et de sécurité. Il se compose de cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, Russie, France et Royaume-Uni) et de dix membres non permanents élus pour une période de deux ans par l’Assemblée générale. Celle-ci procède chaque année à l’élection de cinq nouveaux membres non permanents.
L’élection de cette semaine a permis de choisir les cinq pays qui vont remplacer les membres non-permanents sortants, dont le mandat expire le 31 décembre 2020, à savoir la Belgique, la République Dominicaine, l’Allemagne, l’Indonésie, et l’Afrique du Sud.
Outre les nouveaux membres élus cette semaine, la composition de l’organe exécutif de l’ONU comprendra également en 2021 : la Tunisie, le Niger, le Vietnam, l’Estonie et Saint Vincent et les Grenadines, qui siègent déjà au sein du Conseil depuis le 1er janvier 2020.