TICAD9: La réaction du politologue italien Marco Baratto à la mascarade algéro-séparatiste

L’écho de la mascarade algéro-séparatiste à Yokohama, ville hôte de la 9è Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD9), parvient jusqu’aux rivages nord de la Méditerranée, pour rester uniquement dans le voisinage proche. Dans un article publié par notre confrère « informazione.it », le politologue italien, M. Marco Baratto, fustige cet agissement « triplement grave » et appelle Alger à « se concentrer sur les problèmes internes de son peuple livré en proie à la pauvreté, plutôt que d’alimenter un conflit inexistant et anti-historique ». Avec l’accord aimable de l’auteur, le journal Le Collimateur reproduit in extenso cet article. 

Par Marco Baratto

Lors de la réunion préparatoire de la 9è édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), tenue vendredi 23 août à Yokohama, s’est déroulée l’une des pages les plus tristes de l’histoire de la diplomatie africaine. En effet, un élément séparatiste de la « rasd », après s’être introduit sous une fausse identité à ladite réunion, a affiché illégalement un chevalet au nom de la « rasd » autoproclamée, une entité qui revendique l’indépendance du Sahara occidental. Le chevalet qui indiquait « république sahraouie », a été placé sans autorisation et a provoqué l’intervention immédiate des représentants japonais.   

 

 

La mise en scène a suscité la prompte réaction du ministère japonais des Affaires étrangères qui a précisé que le Pays du Soleil Levant, « ne reconnaît pas la pseudo république». La présence de l’intrus à la réunion de la TICAD sur l’Afrique à Tokyo n’a donc eu aucun impact sur la position du Japon. position.

Le fait est triplement grave: d’abord, puisqu’il s’agit d’une nation, le Japon a toujours été attentif au développement de l’Afrique en tant que continent et une telle scène a créé une mauvaise image non seulement pour l’Algérie mais aussi pour l’Afrique toute entière. La seconde démontre la faiblesse toujours croissante de la soi-disant « rasd », après que la France, après d’autres nations, a exprimé son soutien au Plan d’autonomie sous souveraineté marocaine, « seule base » pour le règlement du différend autour du Sahara. 

La troisième et dernière démontre que la «rasd» est en fait une création de l’Algérie, destinée à alimenter un conflit ou plutôt un pseudo-conflit avec le Maroc. De plus, toute la campagne électorale pour les élections présidentielles en Algérie n’a pas été centrée sur les problèmes réels du peuple algérien, souvent dans des conditions de pauvreté, mais contre le Maroc et le soutien au pseudo-conflit du Sahara.

Il serait approprié que l’Algérie et sa classe dirigeante réfléchissent davantage aux situations internes, en les résolvant également par des investissements et des contrats qui peuvent découler des réunions de la TICAD, plutôt que d’alimenter un conflit inexistant et anti-historique.