Guerre anti-Gaza: Tebboune et l’arme de « divertissement » massif

Galvanisé par l’aval de l’armée pour un second mandat à la tête du «Titanic Algérie», Abdelmajid Tebboune a foncé tête baissée lors de son premier meeting électoral, hier dimanche 18 août à Constantine. «Nous ne laisserons jamais Gaza seule. Si l’Egypte nous ouvre ses frontières, nous sommes prêts et l’armée algérienne prête», a-t-il juré, la main sur le cœur.

 

 

Prête pour faire quoi ? La guerre, dites-vous ? Erreur. «L’Algérie construira 3 hôpitaux en 20 jours pour les Palestiniens et y enverra des centaines de médecins», a-t-il renchéri.

 

 

Passons sur le « compliment » de Tebboune à l’Egypte, accusée d’empêcher l’envoi d’aide humanitaire à la population de Gaza… Une accusation à laquelle nos frères égyptiens ont répondu eux-mêmes par une salve de dérision sur la centrifugeuse des réseaux sociaux.

Il y a un côté malheureux et surtout malsain dans la manœuvre de Tebboune qui veut se servir, encore une fois, de la tragédie de Gaza pour faire avaler la couleuvre d’un second mandat, encore que cela soit acquis d’avance. Tebboune a juste omis de nous dire pourquoi, en Algérie, il interdit toute manifestation en faveur de Gaza, alors qu’il demande à l’Egypte d’ouvrir les portes de Rafah devant la fArce de frappe régionale.