La décision de Paris de soutenir la souveraineté du Royaume du Maroc sur ses provinces sahariennes a été chaleureusement accueillie par la droite française. « Défenseur historique de la souveraineté marocaine sur le Sahara, je me réjouis de l’évolution du président Macron sur ce sujet essentiel », a salué le président du parti « Les Républicains », Eric Ciotti.
Défenseur historique de la souveraineté marocaine sur le Sahara, je me réjouis de l’évolution du Président Macron sur ce sujet essentiel.
J’espère que cette déclaration se traduira par un rapprochement indispensable et durable avec notre ami marocain.
Il est urgent de tourner…
— Eric Ciotti (@ECiotti) July 30, 2024
Même son de cloche chez le président (Les Républicains) du Sénat, Gérard Larcher. « Il était temps de tenir compte des réalités et de sortir d’une ambiguïté stérile », a-t-il estimé dans un communiqué, jugeant cette évolution « incontournable ».
🆕 #Sahara occidental : une évolution diplomatique décisive, attendue de longue date ! pic.twitter.com/cQ0OZJrkea
— Gérard Larcher (@gerard_larcher) July 30, 2024
Le Parti du « Rassemblement National » n’est pas en reste. Et ce n’est surtout pas Marine Le Pen qui dira le contraire. « Le gouvernement français n’a que trop tardé pour reconnaître l’engagement constant du Maroc depuis des décennies dans la stabilisation et la sécurisation du Sahara occidental, partie intégrante du Royaume chérifien », a-t-elle sur « X ».
Le gouvernement français n’a que trop tardé pour reconnaître l’engagement constant du Maroc depuis des décennies dans la stabilisation et la sécurisation du Sahara occidental, partie intégrante du royaume chérifien. Nous devons soutenir toutes les initiatives pragmatiques des… https://t.co/SxM0VGrxk2
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) July 30, 2024
Pour rappel, le Président français, Emmanuel Macron, a adressé hier mardi, une lettre au Roi Mohammed VI, dans laquelle il a exprimé clairement le soutien de la France à la souveraineté marocaine sur le Sahara, considérant le Plan d’autonomie marocain comme étant « la seule base » pour solder un conflit quasiment cinquantenaire et inventé de toutes pièces autour du Sahara marocain. « Le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine”, a assuré le chef d’Etat français, en déclarant que son pays “entend agir en cohérence avec cette position à titre national et au niveau international”.