Les eurodéputés réunis à Strasbourg ont accordé jeudi un second mandat de cinq ans à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui avait déjà décroché en juin le feu vert des Vingt-Sept. Elle a promis de faire de l’industrie, de la Défense ou encore du logement ses priorités.
À l’issue d’un vote à bulletins secrets, la responsable allemande a obtenu 401 votes de soutien (284 contre, 15 abstentions, 7 nuls), nettement au-delà de la majorité absolue dont elle avait besoin.
Devenue en 2019 la première femme à prendre la tête de l’exécutif européen, l’ancienne ministre allemande s’est imposée à travers les crises.
Face au choc du Covid-19, elle a piloté un gigantesque plan de relance européen financé par un endettement commun inédit. Après l’invasion de l’Ukraine, elle affiche son soutien à Kiev et définit une stratégie pour sortir de la dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.
Prônant de longue date une «Commission géopolitique», elle se veut gage de stabilité face aux tensions géopolitiques: conflit à Gaza, contentieux avec Pékin, retour possible de Donald Trump…