Pourquoi et comment Alger tente de jeter le doute sur l’attentat manqué contre Donald Trump

« Une pièce mal dirigée de Trump pour attirer la sympathie des électeurs »… « Dirty propaganda to win elections ! » (« Sale propagande pour gagner les élections »)… « La propagande sioniste veut détourner l’attention du monde et des médias de la boucherie perpétrée à Gaza en montant une pièce comique de très mauvais goût. Trump n’est qu’un pion aux mains des sionistes »…  « Le Pen la collabo n’a toujours pas tweeté pour la petite Célya assassinée sauvagement. Par contre pour Trump et la petite juive de Courbevoie, elle dégaine directement. Trump a plus de valeur pour MLP qu’une petite française chrétienne. Triste réalité »…

 

 

Ces commentaires, recueillis sur les comptes du « doubab » électronique algérien, ont été savamment accordés pour tenter de discréditer la piste, avérée de l’aveu même du FBI, de la tentative d’assassinat sur l’ancien président américain Donald Trump, candidat favori à la présidentielle du 5 novembre 2024.

Fait curieux, même des médias officiels algériens y sont allés de leur partition en utilisant sciemment l’adjectif « APPARENT » (Cf: illusoire) en évoquant l’attentat manqué contre l’ancien et probablement futur locataire de la Maison Blanche.

 

 

A la surprise générale, seule Alger a tenté, via ses ouailles médiatiques, de jeter le discrédit sur la pourtant évidente piste de l’attentat, toutes les capitales du monde l’ayant condamné sans équivoque ni atermoiements. Les Américains, eux aussi, ont mis de côté leurs divergences politiques pour dénoncer dans les termes les plus forts cette tentative d’assassinat et exprimé, comme l’a souligné clairement le président démocrate sortant Joe Biden sur « X », leur rejet de « toute forme de violence qui n’a pas lieu d’être aux Etats-Unis ».

 

 

Pourquoi le voisin de l’Est a-t-il donc choisi de chanter hors-scène en tentant tantôt de jeter le doute tantôt de narguer Donald Trump ?

Pas besoin d’être devin pour percer le secret de ce « Trump basching » vraisemblablement orchestré par la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE), renseignement extérieur algérien, lequel est dirigé par le général-major M’henna Djebbar depuis 2022. En effet, le « Trump bashing » remet cruellement à l’esprit le crime sordide qui a coûté la vie à feu Mohamed Boudiaf le 29 juin 1992.

Le motif qui a poussé ces services algériens à liquider feu Mohamed Boudiaf est (presque) le même qui les incite actuellement à tenter de discréditer l’attentat anti-Trump, soit la RECONNAISSANCE DE LA MAROCANITE DU SAHARA. A contrario de feu Boudiaf dont le projet avait été tué dans l’œuf, Donald Trump avait bel et bien franchi le pas en reconnaissant solennellement, le 10 décembre 2020, la pleine souveraineté du Maroc sur ses provinces sahariennes.

On comprend dès lors pourquoi un éventuel retour de Donald Trump aux affaires fait peur à la junte algérienne et à son proxit séparatiste nommé « polisario ».