Le chef des forces armées de Bolivie a été destitué et arrêté mercredi 26 juin après avoir massé des hommes et des blindés devant le palais présidentiel à La Paz en affirmant vouloir « restructurer la démocratie », dans ce que le président Luis Arce a dénoncé comme une tentative de coup d’État.
Le Président bolivien a discuté avec le général rebelle #Zúñiga au palais de la capitale.#LuisArce a ordonné aux militaires de retourner à la caserne, ce qu’ils ont refusé de faire.
Peu après il a nommé un nouveau commandement militaire et Zúñiga a été arrêté.#Bolivie pic.twitter.com/n47EeaudXR
— Sputnik Afrique (@sputnik_afrique) June 27, 2024
Le général Juan José Zúñiga a été appréhendé alors qu’il s’exprimait devant la presse à l’extérieur d’une caserne de la capitale, après s’être retiré avec ses troupes de la place Murillo, devant le palais présidentiel, qu’ils avaient occupée plusieurs heures. « Vous êtes en état d’arrestation mon général! », lui a lancé le ministre de l’Intérieur Jhonny Aguilera, qui accompagnait les policiers, selon les images diffusées par la télévision publique. Le haut gradé a été conduit au siège d’une unité spéciale de la police pour être interrogé par le parquet, qui l’accuse de terrorisme et soulèvement armé.
Cuisante défaite de l’extrême droite en #Bolivie : les putschistes dont Zuñiga, ex-commandant général, ont été arrêtés. Défaite d’Elon Musk qui, lithium oblige, finança le coup d’État contre Evo Morales (2019) et des USA qui voulaient récupérer un pays allié au monde multipolaire pic.twitter.com/hdBFDVbto2
— Thierry Deronne (@venezuelainfos) June 27, 2024
L’arrestation d’un deuxième responsable militaire, Juan Arnez Salvador, chef de la Marine, dans la nuit de mercredi à jeudi, a été annoncée par le ministre du Gouvernement (Intérieur), Eduardo Del Castillo qui a fustigé, lors d’une conférence de presse, « deux militaires putschistes qui voulaient détruire la démocratie ». Juan Arnez Salvador fait lui aussi l’objet de poursuites pour « soulèvement armé et terrorisme ».
Luis Arce avait alors dénoncé sur le réseau social X « les mouvements irréguliers de certaines unités de l’armée bolivienne ». « La démocratie doit être respectée », avait lancé le chef d’État de gauche.
Source: AFP