DONALD TRUMP RECULE DANS LES SONDAGES. À 5 MOIS DES ÉLECTIONS… UN PRÉSIDENT CANDIDAT « COMPLÈTEMENT DÉCALÉ » !!

Les médias internationaux suivent de près les évènements qui secouent les USA et tous évoquent une société déchirée. Donald Trump n’est pas perçu comme un rassembleur mais, au contraire, semble radicaliser les clivages.

S/t. Un discours de rassemblement introuvable

Depuis l’apparition de la pandémie, mal gérée aux USA (et son corollaire une récession économique) jusqu’au meurtre de George Floyd, qui a déclenché de violentes manifestations,  Donald Trump n’a pas  su trouver les mots pour rassurer les Américains et réconcilier avec elle-même cette société fracturée.

Son image a été affectée. Dans les intentions de vote il est -pour le moment-  distancé par le candidat démocrate, ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden (77 ans). Les élections se dérouleront dans moins de 5 mois, le 3 novembre 2020.

Donald Trump compte reprendre ses meetings le 19 juin pour « mobiliser » sa base électorale. Lui qui comptait sur une réélection facile se trouve en difficulté. Il n’a pas su porter les habits du président rassembleur et protecteur.

S/t. Les dénonciations du candidat démocrate Joe Biden

Face aux menaces de Donald Trump de déployer l’armée, Joe Biden l’accuse d’avoir transformé les USA en « champs de Bataille » et de vouloir « utiliser l’armée américaine contre les Américains ».

Joe Biden a déclaré lors d’un meeting à Philadelphie: « Le président est plus préoccupé par le pouvoir que par les principes. Qu’il est plus intéressé par servir les passions de sa base que les besoins de ceux dont il est censé s’occuper ».

Donald Trump,  en plus de se faire photographier devant l’église Saint-John, proche de la Maison Blanche – « une Bible en main » – a accusé Joe Biden de « faiblesse » et  de n’avoir « rien fait malgré sa présence en politique depuis 40 ans. »

S/t. Des prises de distances multiples

Fait exceptionnel… hier jeudi 11 juin, le chef d’état-major américain, le général Mark Milley, le plus haut gradé de l’armée américaine, a regretté de s’être montré en uniforme aux côtés du président Donald Trump, après la dispersion brutale d’une manifestation pacifique près de la Maison Blanche, le 1er juin.

Dans un discours enregistré lors de la remise des diplômes d’une Institution militaire, et rapporté par de nombreux médias, il a déclaré: « Je n’aurais pas dû être là. Ma présence a donné l’impression que les militaires intervenaient dans la politique intérieure. C’était une erreur dont j’ai tiré les leçons et j’espère sincèrement que nous pouvons tous en tirer des leçons ».

Au sein des milieux « évangéliques blancs et des conservateurs chrétiens », le président semble  aussi avoir perdu un soutien qui était jusque là quasi « unanime ».

Face à cette image de Donald Trump avec la Bible en main, certains chrétiens y ont vu un « geste symbolique contre le mal »,  d’autres « un stratagème non conforme aux principes bibliques ». Les milieux religieux sont divisés.

Au sein même du Parti Républicain, des voix s’élèvent pour dire non au président sortant.

Même sa récente rencontre avec des centaines d’Afro-Américains à Atlanta  a échoué. Une vaine tentative de séduire cet électorat. Les Afro-Américains représentent 13% de la population des Etats-Unis.

Il a essayé de mettre en avant ses bons chiffres en économie, la baisse du chômage, la réforme de la justice pour décongestionner les prisons… mais son discours a été accueilli par le doute.

En général, plusieurs sondages ont montré que l’écrasante majorité des électeurs Afro-Américains estiment que Donald Trump est raciste. C’est Joe Biden, vice-président d’Obama, qui est populaire chez cet électorat.

Malgré les difficultés de Donald Trump et à 5 mois des élections, rien ne semble définitivement joué !

Selon le Washington Post, l’équipe de Donald Trump qui voulait employer  pour la campagne électorale  le slogan « Keep America Great »  (Garder la grandeur de l’Amérique ) aurait abandonné l’idée.

Elle hésite désormais entre « Transition to Greatness » (En transition vers la grandeur) ou  « The Best is Yet to Come » (Le meilleur reste à venir).

Par contre, Joe Biden le rival démocrate maintient son slogan: « Restoring the Soul of The Nation » (Restaurer l’âme de la Nation).