« Eloignez-vous des températures élevées et des risques que cela représente pour votre vie. Le séjour des garçons et des filles sahraouis dans les Asturies est l’occasion d’éviter leur exposition aux conditions climatiques difficiles des camps, où la température en été frôle les 55° ». « Dans les Asturies, les enfants de « Vacaciones en Paz » effectuent des examens médicaux (…) De plus, ils ont accès à une alimentation riche et équilibrée »… Les sites de propagande séparatiste et leur pendant en Espagne « fleurissent » de nouveaux slogans pour inciter des familles espagnoles à accueillir des enfants sahraouis durant l’été prochain.
Or, cette nouvelle campagne de promotion en faveur du programme « Vacances en paix » destinée aux enfants de Lahmada ne passera peut-être pas cette fois. Et pour cause, de graves accusations d’irrégularités, de fraudes et de violations des droits de l’Homme continuent d’entacher ce programme dont la face sombre, honteuse, est la traite humaine et le but non déclaré est de livrer, en toute impunité, des enfants-proies à des prédateurs sexuels.
« PEDOCRIMINALIE EN PAIX » !!!
Le 4 avril 2024, l’ONG, nommée « La Libertad es Su Derecho », qui signifie « La Liberté est leur droit », composée de familles espagnole ayant accueilli des femmes séquestrées dans les camps de Tindouf en Algérie, est montée au créneau pour dénoncer une grave déviation « des principes éthiques et juridiques censés protéger les Droits des enfants ». Le cas de l’enfant Mohamed Mohamed Lamine, âgé de neuf ans arraché à sa famille biologique après un séjour prolongé en Espagne, illustre ces abus.
Depuis le début de 2024, « quatre nouveaux cas d’enlèvements de filles ont été documentés et signalés, donnant lieu à l’ouverture d’une enquête judiciaire contre vingt-deux membres du « polisario », y compris des responsables de premier plan, pour traite d’êtres humains et falsification de documents en Espagne.
« Sahraouis pour la Paix », mouvement né d’une scission du « polisario », a également relevé et dénoncé des incidents de pédophilie parmi les enfants. Lors d’une conférence organisée dernièrement au siège de l’association espagnole Cooperativa Eléctrica de Callosa de Segura, sous l’intitulé « Les traces indélébiles des vacances en paix », il a élevé une vive protestation contre ces graves dérapages en réclamant le démantèlement de ce programme qui a des effets dévastateurs sur la population de Tindouf, notamment les femmes qui se retrouvent dans des conditions proches de la captivité, instrumentalisés par le « polisario » afin de servir des objectifs politiques et économiques.
Face à cette levée de boucliers ONGéiste , à laquelle s’est également jointe la Coordination étatique des associations de solidarité, les autorités espagnoles ont, sinon l’obligation, du moins le devoir moral de mettre fin à ce préjudice incommensurable, honteux de surcroît, affublé de la dénomination trompeuse de « vacances en paix ».
