L’installation anarchique et clandestine des antennes-relais de la téléphonie mobile sur les terrasses des immeubles revient sur le devant de la scène durant cette période d’état d’urgence sanitaire et du confinement général décrétés dans le royaume pour lutter contre la pandémie du nouveau coronavirus Covid-19.
Dans la préfecture de l’arrondissement de Hay Hassani à Casablanca, les habitants des immeubles jouxtant le N°5 Lotissement Chama, en face du Lycée Amrou Bnou El Ass au quartier El Oulfa, ont surpris des équipes qui installaient une antenne-relais vers 4 heures du matin tous les jours de la première semaine du mois de juin.
Ces travaux anarchiques effectués clandestinement à cette heure ont mis la puce à l’oreille des riverains qui sont montés au créneau pour protester contre l’installation d’une antenne-relais (station de base) qui émet et reçoit les signaux radioélectriques pour les communications mobiles.
Le dimanche 7 juin vers 4 heures du matin, au moment de l’intervention et des protestations des riverains, les techniciens qui travaillaient à cette heure sans aucune autorisation, ont pris la fuite. Une heure plus tard, la police a débarqué sur les lieux pour conduire aux locaux du commissariat de permanence le propriétaire de la demeure qui aurait donné le feu vert à ces techniciens d’installer cette antenne-relais sans autorisation et sans l’aval des riverains.
La mise en place de ces antennes-relais est strictement régulée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), mais dans certaines villes du pays, l’anarchie règne en maître.
Plusieurs études ont montré que les personnes qui vivent à proximité des antennes-relais pourraient ressentir certains malaises. Selon ces études, les personnes vivant à proximité de ces installations se plaignent beaucoup de troubles du sommeil, de la concentration, de la vision, et d’irritabilité, de dépression, de nausées, de manque d’appétit, de maux de tête, de vertiges, des troubles de la mémoire et de dépressions.
Les antennes-relais seraient également impliquées dans le développement de cancers, concluent plusieurs autres études.