« Des tirs et des contre-tirs ont été enregistrés hier samedi et aujourd’hui dimanche le long des sous-secteurs de Mahbes et Farçia », a-t-on appris de sources confidentielles.
Il s’agit de « tirs d’obus (155 mm vs 122 mm) », précisent nos sources sans plus amples détails.
La tactique « hit and run » suivie par la milice séparatiste du « polisario » a certes fait long feu, elle interpelle néanmoins par son timing et sa finalité. Pas plus tard que mardi dernier, le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengariha, était en déplacement dans le secteur Sud-Tindouf (troisième région militaire) pour superviser, indique un communiqué du ministère algérien de la défense, « un exercice tactique avec munitions réelles ».
Acculée, la junte algérienne au pouvoir cherche-t-elle à « rallumer » les tensions à sa frontière sud-ouest avec le Maroc ? Peut-elle s’aventurer à provoquer un conflit ouvert avec le Maroc pour tenter de détourner l’attention de ses impasses politique, sociale et économique ? Ou continuera-t-elle à lui livrer sa guerre par proxit interposé ? Jusqu’où le Maroc pourrait-il faire preuve de retenue face aux provocations répétitives d’un voisin résolument hostile ?