Albares dégonfle la bulle médiatique espagnole autour de manœuvres de la Marine royale au large du Sahara marocain

Depuis vendredi dernier, une hystérie collective saisit une partie des médias espagnols autour de « manœuvres navales » qui seraient programmées par la Marine royale du 29 mars au 28 juin 2024 au large de Laâyoune et Dakhla. Ils ont pris prétexte d’une circulaire qui aurait été distribuée par le ministère marocain de la Pêche maritime aux armateurs leur demandant de ne pas s’approcher de zones maritimes dédiées à ces exercices pour sonner leur hallali médiatique.

 

Les motifs invoqués à cette meute médiatique orchestrée par le Parti populaire (opposition), une prétendue menace, paf !, pour l’activité touristique dans l’archipel canarien et, comble des combles!, un présumé danger pour la vie des baleines. « Il a été prouvé que des décès de baleines étaient causés par les sonars utilisés par l’OTAN lors d’exercices militaires menés dans les eaux canariennes », surenchérit-on. On a juste envie de s’interroger pourquoi nos confrères espagnols ne s’inquiètent pas pour la vie des cétacés quand les armées de leur pays organisent des manoeuvres similaires dans les villes marocaines occupées de Sebta et Mélilia. 

 

Une tempête dans un verre d’eau médiatique!

 

Et ce n’est surtout pas le ministre espagnol de l’Europe et des Affaires étrangères, José Manuel Albares, qui dira le contraire. « Les exercices militaires de la Marine marocaine se dérouleront dans des zones bien délimitées et très éloignées des eaux espagnols (125 kilomètres de l’archipel canarien) », a-t-il précisé, dans un récent entretien avec le président du gouvernement canarien, Fernando Clavijo. De quoi se mêlent, après tout, nos confrères espagnols? Le Maroc est un pays souverain et n’attend mandat de personne pour défendre sa souveraineté sur ses territoires, de Tanger à Lagouira.

Une vérité que certains milieux hostiles en Espagne rechignent encore à regarder en face. Nostalgiques de leur passé franquiste, ils peinent à comprendre que les réalités géopolitiques ont complètement changé et que le Maroc d’aujourd’hui n’est plus celui d’hier.