Avec l’effondrement ce vendredi 5 juin d’un bâtiment de cinq étages de la haute Casbah d’Alger, c’est tout un pan de la mémoire collective algérienne qui s’est effondré.
Si fort heureusement, aucune victime n’est à déplorer, il faut quand même noter que l’effondrement a touché un haut lieu historique, symbole de la lutte populaire algérienne contre les injustices, dont l’anti-colonialisme.
L’indifférence affichée par l’oligarchie vert-kaki à l’égard de la Casbah d’Alger n’aurait d’égale que son mépris envers tout symbole de résistance à l’injustice, dont il est l’illustration la plus affreuse.
Il n’est donc pas anodin de constater que ce régime kelptocrate laisse tomber en ruines un monument-document sur cette mémoire commune, inscrit en 1992 sur la liste du patrimoine de l’humanité.
Une intervention de l’Unesco est plus que souhaitée pour amener ce régime amnésique à réparer cette injustice monumentale envers ce lieu de mémoire collective.
