Agriculteurs français: les « raisins » de la colère

Au quatrième jour de l’occupation d’axes stratégiques autour de Paris, la police a interpellé 90 agriculteurs qui s’étaient introduits dans le marché de Rungis, oùdes dégradations auraient été commises, rapportent les médias français.

 

 

Nouvelle journée de manifestations dans plusieurs villes de France ce jeudi 1er février. A Paris, 91 agriculteurs ont été interpellés après avoir occupé des axes stratégiques autour de la capitale, notamment le marché de Rungis, où des dégradations ont été commises, selon les médias français. A Rennes, 300 tracteurs, à l’appel des jeunes agriculteurs, vont bloquer la capitale bretonne. Une action similaire est prévue à Angers, où 300 tracteurs sont aussi attendus dans la ville.

Les « raisins » de la colère

Les agriculteurs demandent des mesures concrètes pour augmenter leurs revenus, maintenir la détaxation du gasoil non routier, la simplification des normes environnementales, une meilleure considération par la société, la fin des contrôles intempestifs, un meilleur accès à l’eau, la simplification des tirs de régulation afin de diminuer la pression de prédation du loup…

 

 

Le PM Gabril Attal avait annoncé une baisse de la fiscalité sur le gasoil non routier (GNR), une accélération des paiements des mesures de la PAC, le versement rapide des indemnisations annoncées à la suite des tempêtes et inondations, mais ces mesurees n’ont pas suffi à calmer la colère des agriculteurs.