« Racisme » et « voies de fait » sur Mbemba… Graves accusations et rhétorique menaçante de la Fédération congolaise de football contre Walid Regragui

Alors que des voix sages s’élèvent pour tenter de calmer les esprits, après l’incident malencontreux qui a entaché la fin du match Maroc-RDC hier dimanche 21 janvier, la Fédération congolaise de football a préféré jouer l’escalade. Dans un communiqué incendiaire publié ce lundi sous l’intitulé « Message d’indignation de la FECOFA suite à des insultes racistes et voies de fait sur Chancel Mbemba », l’instance dirigeante du football congolais allègue qu’au terme du match, le capitaine des Léopards, Mbemba, « a fait l’objet de propos discourtois de la part des joueurs marocains, à la suite de leur sélectionneur, jusqu’à être victime des voies de fait de leur part dans les vestiaires ».

 

 

Réalisant qu’elle n’avait aucune preuve étayant l’accusation de « racisme » contre le sélectionneur national Walid Regragui, la même Fédération publiera une deuxième version du communiqué où elle a remplacé l’expression « insultes racistes » par « propos discourtois ». On aura tout vu!

Qu’à cela ne tienne, la FECOFA a juste oublié de nous dire ce qui serait grave, « les propos discourtois » ou bien le bras d’honneur fait par Mbemba au sélectionneur national Walid Regragui. Les images, elles, ne mentent pas!

Mais passons, car la FECOFA menace de recourir à la CAF. « En rapport à ce qui précède, la Fédération congolaise de football association exprime toute son indignation quant à ce, stigmatise pareille attitude antisportive et se réserve le droit d’user de ses voies de protestation en saisissant les instances disciplinaires de la Confédération africaine de football en la matière pour que pareil égarement ne se répète plus lors des rencontres de football sur le continent », menace-t-elle.

Pour conclure, la FECOFA semble faire sienne ce dicton marocain: « il m’a frappé et s’en est allé le premier se plaindre ».

A suivre…