Le Secrétariat général de l’Union du Maghreb Uni n’a pas tardé à réagir aux propos tenus par le MAE algérien, Ahmed Attaf, lors de son interview du 23 décembre à Al Jazeera, alléguant que l’Algérie était « plus portée sur la recherche d’une solution rapide » avec le Maroc et sur « la reconstruction maghrébine ».
Dans un communiqué publié le 27 décembre, le SG de l’UMA a remis la balle dans le camp d’Alger, lui rappelant qu’elle n’a toujours pas réglé ses cotisations, et qu’elle a retiré tous ses diplomates accrédités à l’UMA, dont le dernier a quitté ses fonctions en juillet 2022.
En effet, Alger n’a pas honoré ses obligations financières envers l’UMA depuis 2016, et ses diplomates accrédités auprès de cette entité avaient tous joui de leurs droits et solde en puisant dans les contributions des autres États membres (Maroc, Mauritanie, Libye et Tunisie).
Le communiqué du SG de l’UMA sonne comme une piqûre de rappel à Alger concernant sa relation avec le Maroc rompue unilatéralement le 24 août 2021 et le projet maghrébin né 17 février 1989 à Marrakech, mais toujours bloqué en raison notamment de l’hostilité résolue d’un régime algérien délibérément haineux et hostile.