Il paraît qu’Ahmed Attaf, -ministre algérien de l’ »Ingérence » pour les néophytes-, avait un SCOOP à souffler à Khadija Benguenna, journaliste algérienne d’Al Jazeera. Tenez, « Mon homologue marocain, Nasser Bourita, a refusé de me prendre au téléphone alors que je voulais lui présenter, au nom de l’Algérie, mes condoléances et lui proposer l’aide de mon pays suite au séisme qui a frappé le Maroc en septembre dernier », a-t-il bêlé. « Il refuse toujours de me prendre au téléphone », a-il re-bêlé, en mettant un zeste de pathos dans la voix.
Le ministrissime a juste oublié de nous dire pourquoi l’Algérie a décliné l’aide du Maroc après les incendies meurtriers qui ont dévasté le nord algérien en août 2021… refusé de serrer la main qui a été maintes fois tendue par le Royaume à l’Algérie en vue de solder les divergences et sceller la réconciliation appelée des voeux et hautes luttes de deux peuples unis par une longue communauté d’histoire.
Quelle a été la réponse d’Alger à cette offre de réconciliation?
Alger a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Maroc, le 24 août 2021, décidé unilatéralement de ne pas renouveler le contrat de transit du gazoduc Maghreb-Europe (GME) qui dessert l’Espagne via le territoire national marocain (31 octobre 2021), décidé la fermeture « immédiate » de son espace aérien à tous les avions civils et militaires marocains (22 septembre 2021)… Autant d’actes à la limite du casus belli que monsieur Attaf, par malhonnêteté ou manque de courage, a passés à la trappe.
S’agissant de la question du Sahara marocain, ce diplomate vieux jeu, a encore eu recours à la stratégie d’enfumage chère aux généraux grabataires et octogénaires. Concernant le rôle de l’Algérie dans ce conflit, il a commis ce mensonge grotesque: « euh… interested party et non concerned party »!!
Visiblement, M. Attaf n’a pas lu la dernière résolution (2703) du Conseil de sécurité qui s’adresse aux « parties concernées », cite l’Algérie six fois, soit autant de fois que le Maroc, appelle à la reprise des pourparlers sous le même format initié par l’ancien médiateur onusien Horst Köhler, soit les pourparlers quadripartites (Maroc, Algérie, Mauritanie et polisario), dont deux rounds ont eu lieu en décembre 2018 et en mars 2019 à Genève.
Quant à la thèse de « l’autodétermination » du faux « peuple sahraoui » ressassée à tout vent, il n’est pas besoin de rappeler encore qu’elle a été enterrée à tout jamais par le Conseil de sécurité.
L’adhésion internationale massive à l’offre marocaine d’autonomie, y compris et surtout de l’Espagne, le démontre à tous points de vue.