Le covid-19 plane sur la Journée de l’Afrique: le message de solidarité du SG de l’ONU

Le Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a réaffirmé son entière solidarité avec les populations et les gouvernements du continent africain dans la lutte contre la Covid-19, à l’occasion de la célébration lundi de la Journée de l’Afrique.

« Grâce à des mesures rapides et coordonnées, les pays africains ont fait preuve d’un grand leadership », s’est félicité M. Guterres dans un message diffusé à cette occasion.

Car selon l’ONU, le virus n’épargne pas l’Afrique et menace de compromettre les progrès accomplis par les pays africains dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et des buts fixés dans l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA).

M. Guterres s’est également réjoui du soutien que l’UA a apporté à son appel en faveur d’un cessez-le-feu mondial pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Une requête qui s’inscrit en droite ligne du thème de l’organisation panafricaine pour 2020 « Faire taire les armes : créer les conditions propices au développement de l’Afrique ».

Constant que des groupes armés au Cameroun, au Soudan et au Soudan du Sud ont répondu à cet appel et déclaré des cessez-le-feu unilatéraux, le chef de l’ONU a exhorté « les autres mouvements armés et les gouvernements concernés en Afrique de faire de même ».

Antonio Guterres s’est également réjoui du soutien que les pays africains ont apporté à son appel en faveur de la paix dans les foyers et de la fin de toutes les formes de violence, y compris à l’égard des femmes et des filles.

L’ONU note aussi que la pandémie du Covid-19 n’est pas sans incidence sur la consolidation de la démocratie en Afrique. Une vingtaine de pays africains devaient organiser des élections cette année. Mais certaines d’entre elles seront reportées en raison de la pandémie, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la stabilité et la paix. « J’exhorte les décideurs africains à établir un dialogue politique inclusif et soutenu afin d’apaiser les tensions suscitées à cet égard et de respecter les pratiques démocratiques », a plaidé le Secrétaire général.