Avec la nomination de Mohamed Mhidia nouveau Wali de la Région Settat-Casablanca, les Bidaouis poussent un grand « Ouf » de soulagement. Installé il y a quinze jours, M. Mhidia, un grand bosseur et un homme de terrain par excellence, a aussitôt mis la main dans le cambouis et commencé le grand ménage dans la métropole, y compris -et surtout- dans les quartiers périphériques où la vie -excusez l’euphémisme!-, est intenable.
Des vidéos mises en lignes sur la centrifugeuse des réseaux sociaux, dénotent la détermination du nouveau Wali (lauréat de l’Institut Supérieur du Béton Armé de Marseille en 1982), à mettre fin à l’anarchie rampante dans les quartiers populaires. On y voit en effet les tractopelles à l’oeuvre pour libérer les espaces publics, démolir les devantures de cafés et restaurants et autres commerces qui occupent illégalement le domaine public. On y voit aussi une « armée » d’agents d’autorité mobilisés dans les quartiers de l’arrondissement de Moulay Rachid: Bournazel, Hay El Falah, Hay Sedri… pour sécuriser cette opération salutaire.
Bien sûr, cette opération va rencontrer des résistances de la part des vendeurs de rue mais la responsabilité de leur re-casement en incombe en premier lieu à la présidence du Conseil de la ville, qui, sur cette question comme sur tant d’autres, a réussi le plus retentissant fiasco des ratages. On ne peut faire plaisir aux « anarchistes » et hypothéquer le confort et la sécurité d’une population excédée par tant de laisser-aller… et d’arbitraire.
Bravo, Monsieur Mhidia!