Sonnée par la claque retentissante de la résolution 2703, votée fin octobre 2023 à la majorité écrasante du Conseil de sécurité, la junte algérienne s’agite dans tous les sens. Signe de cette ébullition, la première audience accordée à Alger par le tout nouveau et néanmoins vieux jeu premier vizir du gouvernement poisson d’avril, Nadir Larbaoui, au pseudo-« président du conseil national » de la république des selfies, le dénommé « Hamma Salama ».
Vous voyez, d’ici, Omar Hilale s’esclaffer face à ce drôle de baptême du feu de son ex-« rival » algérien à l’ONU, que notre vaillant diplomate envoyait au tapis chaque fois que ce dernier se frottait à « la question du Sahara occidental ». On comprend pourquoi il a été celui qui a eu droit au plus court mandat à la tête de la mission algérienne à l’ONU (30 septembre 2021-25 avril 2023). Un an, 6 mois et 26 jours. Un record de longévité!
Mais passons, car, avec nos brillants confrères algériens, on découvre, n’en déplaise au parti « inique » (FLN), qu’il y a une vie « partisane » en Algérie. Tenez, « avec la participation de l’ambassadrice américaine à Alger… une délégation de partis algériens effectue une visite au Sahara occidental », a klaxonné ce mégaphone de la propagande vert-kaki, nommé « Awras ».
Vous avez bien lu: le « Sahara occidental » se situe à Tindouf et, donc, en Algérie.
Mais non, 1000 fois non, Madame! Tindouf est marocaine. Elle a simplement été tronquée du Sahara oriental marocain au profit de l’Algérie française, au même titre que Colomb-Béchar, Kenadsa, Touat…
Une vérité géo-historique que les gesticulations algériennes phonétiques, de surcroît grotesques, ne nous feront jamais oublier.
