Nouamane Lahlou, auteur, compositeur, interprète, vient de mettre en ligne une chanson sous le titre: « Gaza et les faux témoins ».
Les parles sont signées Saïd Moutawakil et l’arrangement, Younès El Khazzan.
Comme sont titre l’indique, cette chanson se veut un hommage à Gaza et en même temps un réquisitoire contre l’offensive militaire sans relâche, indiscriminée et d’une ignominie désarmante contre une population palestinienne sans défense, avec la bénédiction criminelle de l’Occident.
« Ô temple de la Liberté! La liberté pour l’homme est Foi en une cause; ô temple de la Liberté! la justice est balance, dans les religions célestes », chante Nouaâmane, sous les sanglots déchirants du violon et sur un rythme haché évoquant celui des processions funèbres. « Je suis celui qui est mort et celui qui compatit à sa propre mort »!, enchaîne l’artiste.
Il est vrai que par ces temps assassins, la musique ni les mots ne peuvent couvrir le bruit des raids israéliens abominables, il n’empêche que, face à l’impuissante déconcertante de l’ONU et l’hypocrisie mortifère des puissants de ce monde, la voix des artistes et des intellectuels est plus que jamais nécessaire.
L’initiative de Nouamane Lahlou, un artiste engagé, répond à ce besoin de justice et de droit dans un monde qui ne se découvre plus de visage humain.