«Il m’est agréable d’adresser à votre excellence, au moment où la Oumma islamique célèbre l’Aid Al Fitr béni, mes voeux les plus chaleureux de santé et de bonheur, et de prospérité pour votre pays frère, implorant Dieu le tout-puissant de renouveler pareille circonstance heureuse pour nos deux peuples frères», a indiqué le président de la République islamique de Mauritanie, Mohamed Ould El Ghazouani, dans un message de voeux adressé au «président » fantoche de la soi-disant « république arabe sahraouie démocratique», Brahim Ghali, à l’occasion de l’avènement de l’Aid Al Fitr.
Par ce message extrêmement provocateur, relayé tambour battant par la supposée «agence de presse sahraouie», entre autres thuriféraires de la propagande algéro-séparatiste, il est clair que le (nouveau) président mauritanien offense les sentiments du peuple marocain tout entier, mordant ainsi la main qui lui avait été tendue le jour où il était venu faire ses « Kalach » à l’Académie militaire de Meknès dont il a reçu ses premiers galons, de la même manière que l’avait fait son prédécesseur, Mohamed Ould Abdelaziz.
Il est vrai que Nouakchott, pour ne pas dire le peuple mauritanien frère, reconnaît l’entité chimérique à la solde du régime militaire algérien, mais grand était l’espoir que le nouveau président mauritanien rectifiera cette erreur historique commise au détriment de deux peuples frères liés par une forte communauté d’histoire et d’avenir.
La «Oumma islamique» dont excipe le nouveau maître de Nouakchott prône plutôt l’unité et non la division qu’il cultive à travers cette provocation inqualifiable.