Gaza, Israël fait un nouveau saut dans l’horreur

Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a affirmé que 100 avions de guerre avaient ciblé 150 « cibles souterraines » dans le nord de la bande de Gaza, dans la nuit de vendredi à samedi.

 

 

Ces raids aériens d’une ampleur inégalée a été accompagnée par des incursions terrestres dans l’enclave palestinienne, dont les haut-parleurs des mosquées font désormais office de moyen de communication, après la coupure hier d’internet et des téléphones.

 

 

Au 22e jour de cette folie meurtrière, le bilan s’alourdit à  7 326 Palestiniens, majoritairement des civils, dont plus de 3 000 enfants, 1 726 femmes et 414 personnes âgées, en plus de la blessure de 8 967 autres. En Israël, plus de 1 400 personnes ont été tuées, là aussi essentiellement des civils.

Une horreur asymétrique dont les victimes sont des civils, principalement des Palestiniens, chair à canon d’une guerre qui n’a toujours pas livré ses secrets, si abjects soient-ils.

« L’odeur de la mort est partout, dans chaque quartier, chaque rue et chaque maison », rapporte un médecin de Gaza, Raëd Al-Astal.

En réaction, le président turc Recep Tayyip Erdogan a demandé ce samedi matin à Israël « d’arrêter immédiatement cette folie » et de mettre fin à ses attaques dans un message posté sur X.

 

 

Un appel, un de plus, qui va certainement tomber dans l’oreille d’un sourd, comme cet avertissement du SG de l’ONU, Antonio Guterres, contre « une avalanche de souffrances humaines » supplémentaires à Gaza qui se découvre le visage d’un immense brasier à ciel ouvert.