Gaza: un génocide à huis clos en cours (alerte)

« S’il vous plaît, envoyez le message au monde: nous sommes désormais isolés à Gaza. […] Nous n’avons pas de signal téléphonique ni de connexion ». Tel a été le dernier message envoyé depuis Khan Younes par le correspondant d’Al-Jazeera à Gaza, Tarek Abou Azzoum, après la coupure d’internet et de téléphone ce vendredi soir à Gaza où les bombardements se sont particulièrement intensifiés annonçant le début de l’offensive terrestre israélienne à Gaza.

 

 

A New York, le SG de l’ONU, Antonio Guterres, a alerté contre « une avalanche sans précédent de souffrances humaines ». « Tout le monde doit prendre ses responsabilités. C’est un moment de vérité, l’Histoire nous jugera », a lancé Antonio Guterres dans une déclaration lue par son porte-parole, soulignant que « le système humanitaire à Gaza fait face à un effondrement total, avec des conséquences inimaginables pour plus de 2 millions de civils ».

A Paris, Jean-Luc Mélenchon, patron de la « France Insoumise », a prévenu: « Un massacre de masse est en cours à Gaza. Et les puissances refusent d’imposer le cessez-le-feu. Ce moment de l’histoire est la honte à jamais pour les criminels qui le commettent, pour ceux qui les soutiennent inconditionnellement, pour ceux qui laissent faire et pour ceux qui ont peur de protester ».

 

 

Ces cris d’alerte ne feront évidemment pas plier l’armée israélienne, qui a affirmé, par la voie de son porte-parole arabophone, Avichay Adraee, « travailler avec une force maximale sur tous les fronts pour atteindre les objectifs de guerre ».

L’heure est grave, très grave. Une vérité que la soi-disant « communauté internationale » ne veut pas regarder en face pour sauver des vies, ou ce qu’il en reste dans ce brasier à ciel ouvert qu’est devenue Gaza.

Courage, dormons !