Jamais un gouvernement israélien n’avait compté autant de ministres originaires du Maroc comme celui qui vient d’être formé par Benyamin Netanyahu, suite à un accord de coalition entre le bloc de droite (Likoud, partis ultra-orthodoxes) et le bloc du centre (Bleu Blanc, parti travailliste, Gesher).
En effet, sur les 34 ministres fraîchement nommés, pas moins de 10 (bien dix) sont d’origine marocaine.
Amir Peretz, a été nommé ministre de l’Economie et de l’Industrie.
Né en 1952 à Bejaad, ce dirigeant travailliste (gauche israélienne), a désormais la main haute sur le secteur stratégique de l’économie et de l’industrie.
Amir Ohana (Likoud), qui vient d’être nommé ministre de la Sécurité publique, est lui natif de Bir Sbaâ (1976). Il est aussi de parents marocains.
Autre important portefeuille, il est revenu à Miri Regev, nommée ministre des Transports (elle sera ministre des Affaires étrangères dans 18 mois, le 17 novembre 2021, selon un compromis de la coalition). Elle est née en 1965 d’un père marocain et d’une mère tunisienne.
Le poste stratégique de l’Intérieur, lui, a été attribué à Aryeh Deri. Né en 1959 à Meknès, il est membre dirigeant du parti Shas.
David Amsalem, de parents marocains (encarté Likoud), a décroché quant à lui le poste de ministre des Communications.
Merav Cohen (Bleu Blanc) a de son côté été nommée ministre de l’Egalité sociale et des Personnes âgées. Née en 1983 à Al-Qods, elle est de parents marocains.
Le chef du Likoud, Benyamin Netanyahou, restera Premier ministre durant les 18 prochains mois, avant de céder sa place au leader de Bleu Blanc, Benny Gantz, le 17 novembre 2021.