Le président sortant du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a débarqué hier à Marrakech, pour des vacances en famille, rapportent les médias ibériques.
Le leader socialiste a entamé ce voyage par une balade dans les ruelles de la ville ocre, où il a été aperçu en chemise guayabera de couleur blanche et une Parpusa à la tête, casquette régionale typique de Madrid.
Un voyage mérité après 4 ans de mandat à la tête de l’Exécutif espagnol, mais qui n’a pas manqué de susciter la polémique en Espagne. Non à cause des frais de voyage que Sanchez a payé de sa proche, ou du fameux avion présidentiel, un Falcon 900B, qu’il avait l’habitude d’utiliser lors de ses déplacements à l’étranger, qu’il a troqué cette fois pour un simple vol commercial. Ce n’est pas non le tropisme marocain du socialiste de Sanchez qui qui lui est reproché à tort par une certaine presse ibérique extrêmement allergique au « Moros », mais plutôt le « timing » de ce voyage qui, selon le PP, parti qui a remporté une courte victoire aux dernières législatives, ne serait pas approprié. « seul » Sánchez « part en vacances en paix » alors que l’Espagne a « le troisième pire chiffre de chômage en juillet depuis 2008, le troisième pire chiffre d’affiliation depuis 2012″ et « 6 819 indépendants et 2 281 entreprises » en moins, a renchéri la secrétaire général du Partido Popular, Cuca Gamarra.
Sur la même lancée, le sous-secrétaire d’Organisation du PP, Miguel Tellado, a considéré ce mercredi le voyage comme une « provocation claire qui répond à l’arrogance du personnage ». Tellado a critiqué le fait que Sánchez refuse de faire de « l’autocritique » et part en vacances.
Il ne faut pas pousser… Pedro Sanchez, comme tout autre dirigeant, a droit quand même à des vacances.