Mardi 25 juillet, le Maroc a réussi à faire passer à l’Assemblée générale de l’ONU une résolution extrêmement importante contre l’autodafé du Coran et le discours de haine. Cette victoire historique témoigne du leadership incontesté du Royaume sur une question qui agite le monde entier et rend justice à plus d’1 milliard de Musulmans offensés par ces actes abjects et répétitifs commis au nom de « la liberté d’expression » dans certains pays d’Europe, notamment en Suède, mais qui sont au fait un vecteur de haines inter-religieuses.
« Le Maroc a jugé nécessaire voire impératif d’agir… Ce qu’il s’est passé ces dernières semaines (Ndlr: autodafé du Coran le 28 juin dernier devant la grande mosquée de Stockholm) appelait une réaction de la part des Nations unies », a déclaré l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’ONU, Omar hilale, dans une interview à Al Jazeera English (voir vidéo ci-dessous).
« Certes, il y a eu des réactions notamment à travers le monde musulman mais ce n’était pas assez pour stopper les diffamations envers 1 milliard de Musulmans », a relevé M. Hilale, estimant qu’une réponse internationale était plus que nécessaire pour barrer la route devant les marchands de haine.
Evoquant les discussions du projet de résolution marocaine, adoptée à l’unanimité des 193 membres de l’Assemblée générale de l’ONU, M. Hilale a battu en brèche « l’argument de la liberté d’expression » avancé par certains pays européens, qui invoquent sournoisement cet « argument » pour tenter de justifier ces actes ignominieux, de surcroît en porte-à-faux avec le droit international. « Ces pays doivent (désormais) conformer leurs législations avec le droit international », a exhorté M. Hilale.
La portée de cette résolution inédite ne se pose pas seulement en termes de droit, mieux vaut prévenir que guérir. Il s’agit donc de prévenir ces actes méprisables susceptibles de faire le lit des extrémismes, de quelque religion se revendiquent-elles.