« Certains pays au bilan catastrophique en termes de droits de l’Homme » ont cru bon de « donner des leçons » à la France. « Cela prêterait à sourire si leur population ne souffrait pas autant », a ironisé la ministre française des Affaires étrangères, dans une interview parue le 14 juillet (fête nationale française) dans les colonnes du quotidien allemand Frankfurter Algemeine Zeitung.
Le cheffe de la diplomatie française réagissait au communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères suite à la mort du franco-algérien Nahel, tué dans sa voiture par un policier dans le quartier Pablo Picasso à Nanterre, dans la région parisienne, mardi 27 juin. Dans ce communiqué sournois et malveillant, rendu public le 29 juin dernier, Alger s’est dite « choquée » et « consternée » par « la disparition brutale et tragique du jeune Nahel et des circonstances particulièrement troublantes et préoccupantes dans lesquelles elle est intervenue ».
La mafia d’Alger, responsable du massacre de 300.000 civils algériens lors de la tristement célèbre décennie noire (années 90), a donc raté une réelle occasion de se taire.
Si le chameau pouvait voir sa bosse, il tomberait de honte.