Espagne: le Parti populaire, donné favori des prochaines législatives, dévoile son programme électoral. N’en déplaise à Alger et à son proxit séparatiste, il ne fait aucune mention du « principe d’autodétermination »

Alors qu’Alger et son proxit séparatiste, « le polisario », pariaient sur un changement radical dans la position de l’Espagne sur la question du Sahara marocain, ils ont essuyé un désaveu historique de la part du Parti populaire, grand vainqueur  des municipales et des régionales du 28 mai dernier et grand favori des législatives, prévues ce 23 juillet.

En consultant le programme électoral du PP,  on constate que ce parti politique libéral-conservateur a totalement zappé le pseudo-« principe d’autodétermination », prôné par Alger et sa progéniture séparatiste. Il a certes évoqué le « peuple sahraoui » mais il a fait l’impasse sur l’option « référendaire » éculée, de surcroît impraticable de l’aveu même de l’ONU, à laquelle Alger et sa créature séparatiste continue de se cramponner inutilement.

« La politique étrangère de l’Espagne doit être une politique d’Etat », a précisé le parti d’Alberto Núñez Feijóo, dont l’alter ego n’est autre que Elías Bendodo Benasayag, numéro 3 du PP, dont les parents de confession juive sont natifs de la ville de Larache, nord-ouest du Maroc. « Les questions d’État doivent être portées devant les Cortes Generales » (Ndlr: le Congrès des députés, chambre basse ; et Sénat, chambre haute), majorité et opposition confondues, a-t-il affirmé.

Toujours selon le programme électoral du PP, l’Espagne doit établir des « relations équilibrées » avec le Maroc et l’Algérie. Fait digne d’attention, le PP cite le Maroc en premier, ce qui revient à prioriser la relation de l’Espagne avec le Maroc. Et ce n’est surtout pas la toute fraîche déclaration de M. Feijóo qui nous contredira.

Pas plus tard que lundi 3 juillet, M. Feijóo a assuré que s’il arrivait au Palais de la Moncloa, sa première priorité sera d’établir une relation « excellente » avec le Maroc, qui soit stable et transparente, car c’est un « voisin , allié et ami ». Et puis après, il a indiqué que les questions d’État doivent être portées devant les Cortes Generales (le Congrès des députés, qui est la chambre basse ; et le Sénat, qui est la chambre haute).