La France a dénoncé, samedi, la condamnation «politique» d’une chercheuse franco-iranienne accusée par Téhéran de collusion en vue d’attenter à la sécurité nationale iranienne, et a réclamé sa libération «immédiate».
«La France condamne avec la plus grande fermeté la peine prononcée par l’Iran contre Fariba Adelkhah, qui n’est fondée sur aucun élément sérieux ou fait établi et revêt donc un caractère politique», a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian dans un communiqué.
«Les autorités françaises restent entièrement mobilisées pour obtenir des autorités iraniennes un accès consulaire à notre compatriote. Nous exhortons les autorités iraniennes à libérer immédiatement Mme Adelkhah», a ajouté le chef de la diplomatie française.
La chercheuse franco-iranienne, arrêtée en Iran en juin 2019, a été condamnée à cinq ans de prison pour collusion en vue d’attenter à la sécurité nationale iranienne et à un an de prison pour propagande contre la République islamique, a déclaré son avocat à Téhéran.