Elections locales et régionales en Espagne: la débâcle de l’extrême-gauche, farouchement pro-« polisario »

« Vague bleue sur l’Espagne », ont titré les principaux titres espagnols, en référence au logo bleu du Parti populaire (PP), grand vainqueur des élections locales et régionales qui ont eu lieu hier en Espagne. Le parti de droite (opposition) a eu une avance de 687.000 voix sur le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui a enregistré un léger recul (-1%).

Ce recul est dû notamment à l’alliance du parti socialiste de Pedro Sanchez avec le parti d’extrême-gauche « Podemos », qui a essuyé une cinglante raclée électorale, avec la formation politique Sumar de Yolanda Diaz, vice-présidente du gouvernement, qu’on ne vous présente plus tellement elle est farouchement pro-séparatiste.

Malgré ses critiques acerbes envers le Maroc, – une « dictature », selon elle-,  et son soutien prononcé au « polisario », la cheffe du parti « Sumar », qui voulait se positionner comme alternative au PSOE, a été balayée par ce dernier à Barcelone, considéré comme un « fief électoral » des pro-polisario.

On notera tout de même cette poussée inquiétante du parti d’extrême droite, VOX, de Santiago Abascal, désormais troisième formation politique en Espagne. Ce parti est réputé être xénophobe et révisionniste, en raison de son rapport décomplexé à l’ancien régime franquiste.