Rachid M’Barki n’est pas au bout de ses peines. Après avoir fait l’objet d’un lynchage systématique de la part de ses confrères français, été licencié par son employeur BFM TV pour avoir utilisé l’expression SAHARA MAROCAIN, il a été interrogé ce mercredi 22 mars pendant deux heures par une commission d’enquête parlementaire présidée par le député RN Jean-Philippe Tanguy et consacrée aux « ingérences de puissances étrangères ».
Malgré cette hystérie collective, notre confrère s’est bravement défendu lors de cette première prise de parole depuis sa mise en cause. Mieux encore, il a administré à ses détracteurs une véritable leçon de patriotisme, de courage et de professionnalisme quand il a été interpellé sur l’usage de l’expression SAHARA MAROCAIN qu’il a utilisée dans un épisode de son émission phare « Faites entrer l’accusé », diffusé en juillet 2022, lors de la tenue du Forum d’Affaires Maroc-Espagne à Dakhla.
Interrogé par la rapporteuse de ladite commission d’enquête sur une prétendue « ingérence » marocaine dans son travail de journaliste, M. Barki a répondu: « On a même prétendu que j’avais été payé par le Maroc, ce qui est une absurdité totale. Le Maroc ne m’a jamais donné un seul centime pour dire quoi que ce soit ».
كل الدعم للصحفي المغربي
Rachid M’Barki
الذي تم توقيفه من قناة فرنسية بسبب ذكر كلمة الصحراء المغربية في تقرير تليفزيوني
من قناة anas tube pic.twitter.com/kvmigt51Dh— سعادة السفير🎩 (@MLYMEHDiiii) February 2, 2023
« Je voudrais dire plusieurs choses, parce que ce sujet a été évoqué plusieurs fois dans la presse. D’abord, il y avait une actualité concernant ce forum économique entre le Maroc et l’Espagne tenu dans la ville de Dakhla qui se trouve au sud du Maroc. La phrase exacte que j’ai utilisée, c’est que ce forum avait été rendu possible grâce au réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays. Rappelons qu’il y a eu une rupture diplomatique et que même les frontières avaient été fermées auparavant. Le réchauffement a eu lieu après que l’Espagne avait reconnu le Sahara marocain », a expliqué M. M’Barki.
Et d’ajouter: « Dès lors que le sujet du Maroc et de mon expression SAHARA MAROCAIN a pris l’ampleur qu’on connaît, je suis soudainement, comme par enchantement, devenu journaliste franco-marocain. Avant cela, personne n’avait fait référence à mes origines dans la presse. D’ailleurs, il y avait même des personnes qui se demandaient de quel origine j’étais. Et moi-même, jamais je n’avais mis en avant mes origines marocaines ».
« Le Maroc est un grand pays, souverain, et il n’a besoin de personne pour défendre ses intérêts, surtout pas de petits télégraphistes », a affirmé M. M’Barki dont le patriotisme ne s’est jamais démenti.
Bravo!