Rachid M’Barki suspendu d’antenne à BFMTV pour avoir dit « Sahara marocain ». Indices sur l’implication du « politburo » algérien dans la censure du présentateur franco-marocain.

Le présentateur vedette de BFMTV, Rachid M’Barki, a été suspendu d’antenne, a révélé hier le média politique américain « Politico ». En cause, la diffusion à l’antenne de « contenus non validés » par la Rédaction en chef de la chaîne info française, qui annonce l’ouverture d’une enquête interne sur des soupçons d’ « ingérence » au service d’intérêts étrangers.

 

 

 

Joint hier par un média français, Rachid M’Barki, né à Toulouse, a été plus explicite sur la raison de sa mise à l’écart de BFMTV, chaîne qu’il a servie depuis son lancement en 2005. « On me reproche l’évocation d’un Forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, au Sahara occidental, ou des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine ».

Suspendu pour avoir dit:  « Sahara marocain » 

« Une page importante entre le Maroc et l’Espagne s’est ouverte ce mardi. Un forum économique accueille des investisseurs espagnols dans la ville de Dakhla au sud du Maroc. Le président de la Région de Dakhla et le ministre marocain de l’Industrie et du commerce ont ouvert la rencontre. 250 acteurs économiques et financiers sont réunis jusqu’à mercredi pour investir dans de nombreux domaines comme l’industrie, les technologies ou encore dans le tourisme. Un forum rendu possible par le réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays depuis la reconnaissance par l’Espagne du Sahara marocain », avait en effet dit le journaliste Rachid M’Barki, en référence au Forum d’investissement Maroc-Espagne qui s’était tenu le 22 juillet 2022.

La nouvelle de la mise en retrait du journaliste franco-marocain est curieusement tombée simultanément avec la tenue de la XIIe session de la Réunion de Haut Niveau Maroc-Espagne, hier jeudi 2 février, à Rabat.

Voilà qui (semblerait) faire grincer des dents (et des ciseaux!!!) la chaîne info BFMTV et, toutes proportions gardées, un paysage médiatique français résolument hostile aux intérêts du Maroc, à leur tête son intégrité territoriale.

Rien que ça?

Le tropisme algérien du président français, Emmanuel Macron, n’est plus à démontrer. Pas plus d’ailleurs que celui des services extérieurs français réputés être « de mèche » avec leurs homologues algériens. Il n’est donc pas anodin que « des » médias français soient utilisés pour étouffer toute voix pro-marocaine en France, comme le démontre l’éviction de Rachid M’Barki qui n’a d’ailleurs et tout naturellement jamais fait mystère de son amour pour son pays d’origine, le Maroc.

Si l’implication des caporaux algériens séniles dans la censure du journaliste Rachid M’Barki est avérée (et il semblerait qu’elle le soit), BFMTV aura démontré, à qui veut bien voir encore, que le fameux « on peut dire tout » est simplement un slogan creux. Aussi creux que le ventre du peuple algérien!