L’Algérie, championne de la diplomatie de la valise, a fait miroiter la promesse de déblocage d’1 milliard de dollars sous couvert de contribution au « développement en Afrique », alors qu’elle tentait désespérément de décrocher ce weekend à Addis-Abeba le poste de vice-président de l’Union africaine au titre de l’exercice 2023-2024.
Mais c’était compter sans l’entrée en scène d’un acteur majeur de l’institution panafricaine, le Maroc qui s’est porté candidat au poste de vice-premier président de la structure panafricaine qui tenait samedi et dimanche son 36è Sommet dans la capitale éthiopienne.
Selon les dernières informations, l’Algérie aurait échoué à décrocher le Saint-Graal de la vice-présidence de l’organisation panafricaine. « Le poste de vice-président, qui devait être pourvu hier samedi, est resté vacant », a révélé une source proche du dossier.
L’enjeu est de taille: ce siège est traditionnellement attribué au pays amené à décrocher, l’année suivante (2024-2025), la présidence tournante de l’Union africaine.
Si ça se trouve, le tapis aura été titré sous les pieds de la junte algérienne qui tremble à la perspective de l’expulsion de la pseudo-« rasd » de l’Union africaine.
Pour rappel, l’Union des Comores, premier pays à avoir ouvert un Consulat général au Sahara marocain (18 décembre 2019, à Laâyoune), assurera la présidence tournante de l’Union africaine pour la période 2023-2024.
Une opportunité de plus à saisir pour resserrer davantage l’étau autour du régime militaire algérien qui est en train de jouer sa survie.