Union Africaine: Et si le nouveau Président plantait le dernier clou au cercueil de la « rasd »?

Le Président de l’Union des Comores, M. Azali Assoumani, est depuis hier samedi 18 février le nouveau Président en exercice de l’Union africaine pour la période 2023-2024.

C’est la première fois que l’Union des Comores, pays archipel de l’Océan indien, prend la présidence de l’organisation africaine. Ce pays est aussi et surtout le premier pays à avoir ouvert un Consulat général à Laâyoune, le 18 décembre 2019.

L’élection de M. Assoumani intervient sur fond d’Appel solennel à l’expulsion de la « pseudo-rasd » de l’Union Africaine, dit « Appel de Tanger ». Pas moins de dix-neuf anciens premiers ministres et ministres africains, dont Fahmi Saïd Ibrahim El Maceli, ancien Ministre des Affaires Etrangères des Comores, ont jusqu’ici signé cet Appel.

Autant dire une occasion idoine pour corriger cette « bourde historique » qu’a été l’admission au sein de l’Union africaine, en février 1982, de l’entité chimérique à la solde du régime militaire algérien.

Si l’acte constitutif de l’UA ne prévoit expressément pas la possibilité d’exclure l’un de ses membres, la Conférence des chefs d’État et de gouvernement, organe suprême de prise de décision et de définition des politiques de l’Union africaine, peut prendre la décision d’expulsion de la pseudo »rasd », soit par consensus ou à la majorité des deux tiers.

Or, 40% des pays africains ont déjà ouvert des consulats généraux dans les deux principales villes du Sahara marocain, Laâyoune et Dakhla. Autant dire une fenêtre d’opportunité pour chasser l’entité fictive à la botte du régime vert-kaki.

Et ce n’est surtout pas M. Assoumani, fervent soutien à la marocanité du Sahara, qui dira le contraire. M. Assoumani avait été on ne peut plus clair pour marquer, dans son discours le 23 septembre 2022 devant l’Assemblée générale de l’ONU, « le soutien sans faille » de lUnion des Comores à la marocanité du Sahara ». « L’initiative marocaine d’autonomie de la région du Sahara dans le cadre de la souveraineté du Maroc constitue la meilleure base pour parvenir à une solution rapide, pragmatique et durable à ce conflit régional qui n’a que trop durer », avait-il souligné.