De 2019 à 2024, pas moins de vingt-neuf pays (bien 29) ont établi des consulats généraux dans les villes principales des provinces du sud, Dakhla (17) et Laâyoune (12). C’est l’Union des Comores qui a ouvert la marche de cette dynamique vertueuse le 18 décembre 2019 et, last not least, c’est la République du Tchad qui a été le dernier à rejoindre le peloton le 14 août 2024.
Last not least, puisque d’autres pays, et non des moindres, s’apprêtent à grossir la liste courant 2025, une année qui s’annonce cruciale pour plier définitivement la question.
Cette dynamique, fruit de la hauteur de vue de SM le Roi Mohammed VI, est en train de rebattre les (dernières) cartes de la partie ennemie, aujourd’hui plus que jamais isolée sur la scène régionale et internationale. Juridiquement, elle est fondée sur les normes et pratiques diplomatiques conformément à la Convention de Vienne de 1963 sur les relations consulaires. Politiquement, elle démontre la volonté des partenaires du Royaume de s’inscrire de facto dans le processus de consécration du Sahara marocain en tant que hub de croissance et une porte d’entrée vers l’Afrique. Géopolitiquement, elle consacre le leadership du Royaume sur son continent de référence, futur géant économique et avenir du monde.
En attendant de nouvelles annonces de la part du ministère des Affaires étrangères, voici une infographique actualisée des consulats généraux ouverts dans les provinces du Sahara marocain, avec des précisions sur le lieu et la date d’ouverture :