Depuis le début de la crise mondiale liée au nouveau coronavirus, le Maroc « a su anticiper les conséquences possibles de cette pandémie, donnant ainsi un bon exemple de politique de prévention au niveau mondial », souligne Carlos Alvarez Leiva, président-fondateur du Service d’assistance médicale d’Urgence en Espagne (SAMU), une organisation disposant de 37 ans d’expérience dans le domaine.
« Dix jours seulement après l’apparition du premier cas importé de COVID 19 au Maroc, les frontières et les écoles ont été fermées et un confinement a été décrété en même temps que l’état d’urgence sanitaire », fait observer M. Leiva dans un article publié sur le site espagnol d’information générale « Tribuna Libre ».
« Les autorités se sont préparées et ont multiplié leurs efforts pour contenir la propagation du virus », écrit le président de SAMUR qui regroupe 1.250 professionnels, rappelant que l’une des mesures les plus importantes a été le renforcement des ressources matérielles et humaines pour lutter contre la pandémie.
« De nouveaux hôpitaux de campagne ont été mis en place en un temps record, dotés de tout l’équipement de pointe nécessaire, et de nombreux hôtels ont été réaménagés pour accueillir les personnes atteintes du virus », indique M. Leiva, précisant également que « le déploiement du personnel de santé au sein des structures dédiées à la gestion de la pandémie COVID19 a également été efficace ».
Dans ce contexte, a-t-il ajouté, le Maroc a œuvré pour assurer son autosuffisance en réorientant la production d’une douzaine d’industries textiles pour fabriquer des millions de masques chirurgicaux par jour à un prix unique et subventionné.
Le Royaume s’est doté également d’un grand stock de médicaments et des tests nécessaires à un dépistage de masse et a encouragé la fabrication de quelque 500 respirateurs 100% marocains, a dit M. Leiva, assurant que des ressources importantes ont été mobilisées pour venir en aide aux travailleurs et aux entreprises et ce grâce au Fonds spécial de lutte contre le coronavirus, lancé sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI.
« Il est vrai que la bataille n’est pas gagnée, et que des jours difficiles nous attendent, mais ce qui est sûr, c’est que le Maroc s’est montré un pays pionnier avec un Roi visionnaire dans la prise de décisions », conclut le président-fondateur de SAMUR.