Peu de gens ici connaissent la comédienne Fatima Cheikh, elle est partie trop tôt en France. Aussi loin qu’elle s’en souvienne souvienne, c’était en 1986. Mais elle n’a jamais quitté la scène, son « biotop ».
Au Maroc, elle a débuté son parcours en 1969 sur les bancs de l’école primaire pour les spectacles de fin d’années scolaires. Elle a intégré après une troupe théâtrale à la maison des jeunes Zerktouni, à Casablanca. « Milouda Bent Driss », « Ayyam Zaman » et « Orss Al Atlas », du dramaturge Abdelkrim Berrechid, lui ont permis de se faire connaître et reconnaître.
Dans la deuxième moitié des années 80 du siècle dernier, elle a mis le cap sur la France. À Paris, elle a suivi des formations de comédienne professionnelle sous la direction d’Olivier Belmondo et au sein de « Backstage Studio » à Etampes en Essonne. Parallèlement, elle suivait des études qui lui ont permis d’obtenir un diplôme en ingénierie informatique.
Malgré cette intense activité, ajoutée à sa mission de conseillère municipale en France, elle n’a jamais abandonné ce qu’elle a toujours aimé faire: JOUER. Une passion qu’elle n’abandonnera pas pour tout l’or du monde.
Rentrée au Maroc, elle continue à vouer le même culte pour la scène et le cinéma. Seul hic au tableau, la faiblesse de « l’offre artistique » au Maroc, entre autres obstacles dont elle parle dans cet entretien à lecollimateur.ma.