HCARAMAL, INPPLC, DIDH, HACA, CCME… À quoi servent (vraiment) ces « sigles »?

Haut commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération (HCARAMAL), Instance nationale de la probité et de la prévention de la corruption (INPPLC), Délégation interministérielle aux Droits de l’Homme (DIDH), Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) … autant d’entités créées mais dont l’impact reste insignifiant, en l’absence d’une véritable vision ou de réelle volonté politique pour leur permettre d’exercer leurs prérogatives de consultation ou de régulation de leurs domaines respectifs.

On voudrait bien savoir à quoi servent réellement ces entités, restées des « coquilles vides ». Peut-on réduire leur rôle à la production de « rapports » ou de communiqués dont les conclusions restent souvent « lettre morte »? Limiter leur action à l’animation de « conférences » à l’occasion des journées nationales ou internationales? Ces sigles ont-ils finalement un « mérite » en dehors de leur existence ? N’est-il pas temps de reconsidérer leurs attributions au lieu de continuer à financer des activités sans réel enjeu ni véritable prise sur le cours des événements?