Vingt-quatre heures après sa déclaration controversée à la télévision espagnole TVE, prônant « l’option référendaire » éculée, de surcroît impraticable de l’aveu même de l’ONU, le Haut représentant de l’UE à la politique extérieure, Josep Borrel, s’est re-manifesté mercredi via « EFE » pour rectifier le tir.
« Il est important d’expliquer et de clarifier que la position du gouvernement espagnol n’est pas contradictoire, elle n’est pas incompatible avec celle de l’Union européenne sur la question du Sahara. Elle est en conformité avec la position commune de l’Union européenne », a-t-il précisé.
« J’ai déclaré que l’exécutif espagnol prend une position qui exprime une préférence pour une certaine solution, que je considère comme la plus appropriée », a-t-il ajouté, en référence à la nouvelle position de Madrid soutenant le Plan d’autonomie pour le Sahara, dans le cadre de la souveraineté marocaine.
« Nous défendons l’idée selon laquelle la solution au problème du Sahara passe par une solution convenue entre les parties, dans le cadre des résolutions des Nations Unies. Et nous n’exprimons pas de préférence sur la manière dont cela doit être fait. Cela correspond aux parties. Et cela correspond notamment à l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies, que nous soutenons dans son travail, M. De Mistura », a-t-il conclu.